L’eau est la seule boisson dont le corps a réellement besoin pour fonctionner. L’eau représentant 60 % du corps humain (environ 40 litres pour une personne de 70 kilos), il est évident qu’elle est essentielle à notre santé. Les principes d’une bonne hydratation, tant au quotidien que lors de vos efforts dans les courses à pied de 10 kilomètres, semi-marathons, marathons et trails, tels que décrits par Gilles Dorval, entraîneur certifié troisième niveau par la Fédération Française d’Athlétisme.
La fonction de l’eau dans l’organisme
Le rôle de l’eau dans le fonctionnement de l’organisme est multiple. Elle régule les interactions cellulaires et est indispensable au bon déroulement de la chimie cellulaire.
D’abord, pour réguler la température corporelle. L’augmentation de la température intracellulaire accompagne les réactions chimiques qui fournissent l’énergie nécessaire à la contraction des muscles squelettiques. Pour continuer à fonctionner à un niveau optimal, cette chaleur doit être dissipée. Le système de refroidissement propre à l’organisme, la transpiration, en est responsable. Ce processus physiologique implique le transfert de la chaleur de l’intérieur de la cellule vers la peau, puis vers l’extérieur du corps. Tous les coureurs savent déjà ce que je vais dire. Lorsqu’il s’exerce dans des conditions de température extérieure égale, le coureur transpire beaucoup moins lorsqu’il avance à un rythme lent que lorsqu’il avance à un rythme rapide. Pour une raison très élémentaire.
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Comme les ondes lentes ont besoin de moins d’énergie pour être produites, leurs effets sur la température interne de la cellule sont moindres. Il en résulte que la chaleur interne se dissipe beaucoup moins dans l’environnement. Par conséquent, il y a moins de sueur à la surface de la peau. Ainsi, la transpiration est le processus physiologique qui élimine l’excès de chaleur pour maintenir le corps à une température constante.
L’urine joue un rôle important dans l’élimination de plusieurs déchets indésirables.
L’eau étant très indispensable dans le transport des molécules d’énergie, des hormones, des vitamines et des minéraux de l’organisme.
S’hydrater est important pour la communication cellulaire et les boucles de rétroaction. En raison d’un manque d’eau, la communication cellulaire est perturbée. Comme les déchets ne sont plus éliminés, ils s’accumulent et ralentissent le fonctionnement de la cellule.
De l’eau et la marche rapide ou course à pieds
Une perte excessive d’eau se produit lors de toute activité physique en raison de la transpiration (sueur) et de la respiration. Il est donc essentiel de compenser ces pertes. Si le temps est le même, un coureur perd entre un demi-litre et un litre d’eau par heure sur terrain plat, et jusqu’à 1,5 à 2,5 litres par heure en côte ou en vitesse rapide. L’augmentation de la température ambiante amplifie ces pertes. L’ampleur de la perte d’eau cellulaire est inversement proportionnelle à l’efficacité du fonctionnement des cellules.
Lorsqu’une personne perd une quantité d’eau égale à 2-4% de son poids corporel (1,5 l pour un sujet de 70 kg), son efficacité neuromusculaire diminue de 20% et sa température corporelle interne augmente.
La perte d’eau fait que le coureur transpire moins, ce qui augmente sa température corporelle et altère ses performances. La thermorégulation n’est plus possible en présence d’une déshydratation avancée. Des conséquences dangereuses peuvent survenir si le niveau de déshydratation dépasse 5 % du poids corporel, notamment un » coup de chaleur « , des pertes de mémoire, des lésions cellulaires, des douleurs à l’estomac et des tests de la fonction rénale.
Cependant, de nombreux cas de crampes et de tendinites commencent bien avant d’atteindre les extrémités, en raison de la déshydratation chronique des tissus les moins irrités du corps (comme les tendons d’Achille).